Healthy Archives - Fitness Park https://www.fitnesspark.fr Thu, 27 Jul 2023 14:09:03 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.0.3 https://www.fitnesspark.fr/wp-content/uploads/2023/03/cropped-FAV-ICON_iOS_1024x1024-32x32.png Healthy Archives - Fitness Park https://www.fitnesspark.fr 32 32 Les glucides : amis ou ennemis ? https://www.fitnesspark.fr/actualites/nutrition/les-glucides-amis-ou-ennemis/ Thu, 27 Jul 2023 14:09:03 +0000 https://www.fitnesspark.fr/?p=28400 Cet article Les glucides : amis ou ennemis ? est apparu en premier sur Fitness Park.

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Sûrement l’un des sujets les plus controversés de ces dernières années. Et bien sûr, l’un des plus mal interprétés. Plusieurs idées reçues circulent autour des glucides et on ne sait jamais comment démêler le vrai du faux. 

Quelle est la différence entre les glucides et le sucre ? 

Les glucides font-ils grossir ? 

À quoi servent-ils et sont-ils indispensables ? 

On ne va pas se le cacher, c’est quand même un sujet très épineux. Personne ne sait réellement de quoi il est question. D’un côté, on te parle de total calorique. Et de l’autre, on te rabâche que consommer des glucides le soir est mauvais pour la santé. 

On t’affirme que le sucre est le diable en personne, mais que les fruits constituent un atout majeur dans ton équilibre alimentaire.

Sans parler des produits ultra-transformés mis en avant par certains industriels. Industriels qui ne manquent pas de rappeler l’importance d’une alimentation riche et équilibrée.

Et bien sûr, on ne compte plus le nombre de “régimes minceur” basés sur la suppression totale des glucides. 

Pourtant, si tu les utilises de manière stratégique, ils peuvent devenir incroyablement efficaces pour maintenir tes performances sportives et contribuer à une meilleure santé. Avant ça, commençons par définir ce que sont réellement les glucides. Qu’est-ce qu’ils représentent et à quoi servent-ils ?

1. Glucides = sucres ?

À moins de n’avoir jamais regardé l’étiquette nutritionnelle d’une boîte de conserve, ou d’un repas préparé, tu as sûrement déjà entendu parler des glucides. Mais sais-tu réellement ce qu’ils représentent ? 

En règle générale, il est très commun de faire le rapprochement entre “les sucres” et les glucides. En revanche, il est plus difficile de faire la distinction entre ces deux termes. Pourtant, le terme “sucre” peut être vulgairement utilisé pour définir ce groupe d’aliment. Au même titre que “le gras”, qui est souvent employé pour désigner les lipides. 

Ces groupes d’aliments représentent les macronutriments. Et se regroupent en 3 catégories.

Pour commencer, nous avons les protéines, qui sont également les plus connues puisqu’elles sont l’un des piliers de la récupération d’un sportif. Plus précisément, ce sont des chaînes d’acides aminés qui participent à la restauration des tissus musculaires, tendineux et à la préservation de la structure osseuse. Et ce pour une raison simple : ces éléments en sont principalement constitués. Il est donc normal d’en retrouver dans les viandes, les poissons, mais aussi les œufs et certains produits laitiers.

Les lipides, quant à eux, sont ce que l’on appelle les corps gras. Ce sont des triglycérides qui sont présents dans chaque cellule du corps humain. Les triglycérides sont particulièrement importants dans la régulation de certains procédés métaboliques, la composition cellulaire, la santé cardiovasculaire, ou encore les niveaux hormonaux. Ils composent aussi le tissu adipeux (le gras) du corps humain, sous forme d’adipocytes. 

Attention, puisqu’une distinction doit être faite entre les lipides alimentaires et les lipides présents dans l’organisme. Puisque les adipocytes ne s’accumulent qu’en présence d’un surplus calorique. Et ne sont pas corrélées à la quantité de lipides présente dans ton alimentation. 

Les lipides peuvent être consommés en privilégiant les huiles, les beurres, ou même les fruits à coque.

Passons maintenant au sujet de cet article : les glucides. Ils sont ce que l’on appelle un groupe de saccharides. Ce sont des sucres plus ou moins complexes en fonction de leur composition. Nous faisons une distinction entre les glucides simples, composés de moins de deux saccharides (monosaccharides, disaccharides) et les glucides complexes (oligosaccharides) composés d’au moins 3 saccharides.

Si ça devient un peu difficile à comprendre, retiens bien ceci : les glucides sont composés de molécules plus ou moins complexes, appelées saccharides.

Tu l’auras compris : plus un glucide est complexe, plus son assimilation est longue. C’est ce que l’on appelle plus communément les sucres lents. Qui comportent un indice glycémique bas, dû à leur assimilation relativement lente. À l’inverse, plus la composition d’un glucide est simple, plus son assimilation est rapide. C’est notamment le cas pour le glucose, qui est l’un des sucres les plus simples et rapidement assimilables. Raison pour laquelle, la régulation de la glycémie se fait au travers du glucose sanguin. 

Maintenant, quels sont les aliments qui comportent une grande quantité de glucides ? Nous avons les fruits, la farine, le blé, le riz, ou encore les aliments sucrants.

2. A quoi servent-ils ?

Si tu devais écouter toutes ces personnes qui suivent un régime sans glucide en prétextant qu’ils ne servent à rien d’autre qu’à te faire grossir, tu serais en très mauvaise santé ! 

Quand on y repense, s’il existe 3 macronutriments, c’est qu’il y a bien une raison. Chaque macronutriment remplit une fonction qui lui est propre. Comme on a pu le voir, les protéines sont essentielles à la restauration des tissus. Et les lipides ne peuvent être remplacés pour entretenir une bonne santé hormonale et cardiovasculaire. Retirer l’un des macronutriments, ça serait comme partir en road trip avec un véhicule défectueux. Tôt ou tard, tu vas devoir en subir les conséquences. 

a) La glycémie

Comme je te l’ai brièvement partagé dans la première partie, le glucose sanguin est l’élément qui régit la glycémie. Tout du moins, c’est ce sur quoi le pancréas se base pour contrôler les sécrétions d’insuline et de glucagon. 

Pour faire simple, le pancréas est là pour réguler la glycémie (taux de sucre dans le sang). L’insuline est une hormone hypoglycémiante, c’est-à-dire qu’elle permet de diminuer la glycémie. Le glucagon est son antagoniste, puisque c’est cette hormone qui est utilisée pour rehausser la glycémie. Elle est donc hyperglycémiante. 

b) Une source d’énergie

Les glucides sont également utilisés pour assurer et maintenir un effort physique. C’est d’ailleurs l’une de leur fonction primaire. Puisque les glucides représentent le substrat énergétique principal de l’organisme. Notamment sur des efforts de moins de 45 minutes. Si tu t’entraînes en musculation, je pense que tu as remarqué à quel point tes niveaux d’énergie s’épuisent durant ton entraînement. Pour limiter ce phénomène, les glucides sont stockés sous forme de glycogène au sein de tes muscles. C’est une réserve d’énergie qui peut être rapidement dégradée et libérée sous forme de glucose, afin de soutenir l’effort physique. 

Tu l’auras compris, en essayant de bannir les glucides de ton alimentation, tu ne feras que compromettre ton évolution. Il te sera très difficile de mettre toutes les chances de ton côté pour assurer tes entraînements et progresser dans les meilleures conditions. 

Toutes choses égales par ailleurs, le corps est suffisamment performant pour fonctionner sans le moindre apport glucidique. Par exemple, il peut former du glucose à partir des protéines, ou des lipides. Mais le processus de dégradation est beaucoup plus lent et coûteux en énergie. Puisque leur fonction principale n’est pas liée à celle des glucides. D’autant plus que les lipides ont une structure beaucoup plus complexe. Ce qui rallonge le temps de transformation et augmente le rapport coût/bénéfices. 

À côté de ça, les glucides participent au maintien de l’énergie corporelle globale. Ils soutiennent les fonctions cognitives et sont utilisés sous forme de glucose (encore lui) pour la réflexion et la concentration. Sans ça, impossible de rester concentré plus de quelques minutes sur une même tâche et d’être suffisamment productif. Ils te permettent d’être dynamique, d’entreprendre et de rester focus sur un objectif, ou une idée. 

c) L’équilibre intestinal

Enfin, les glucides participent à l’équilibre du microbiote intestinal, en apportant suffisamment de fibres pour favoriser une bonne santé digestive. Les fibres sont présentes dans les végétaux, les céréales, les fruits et les légumes. Elles se divisent en deux catégories : les fibres solubles et les fibres insolubles. Les fibres solubles retardent la vitesse du transit, alors que les fibres insolubles l’accélèrent. Si tu dois retenir une chose, c’est que les fibres sont indispensables si tu souhaites optimiser l’absorption des nutriments et soutenir ta santé digestive. Puisque c’est dans le tube digestif que tu assimiles l’ensemble des nutriments présents dans la nourriture que tu ingères. 

En d’autres termes, rien n’est plus efficace que les glucides pour optimiser tes performances, équilibrer ton système digestif et soutenir ton énergie globale afin de favoriser une vie plus productive ! 🙂

3. Les glucides sont-ils mauvais voire dangereux pour la santé ?

Ici, il est important que tu fasses la distinction entre l’aliment et son dosage. 

Bien sûr que le chocolat peut devenir l’incarnation du mal et le sucre blanc, le diable en personne. Mais il est essentiel de remettre les faits en perspective : Pourquoi ces aliments ont-ils si mauvaise réputation ?

Prenons le cas du sucre. Beaucoup de personnes ont tendance à le maudire. Et prétextent qu’il peut faire grossir plus que tout autre aliment.  La raison est simple : le sucre est présent dans tous les aliments transformés et ultra-transformés. Ce qui en fait l’ennemi public numéro un ! Bien sûr que le sucre fait grossir. Surtout si tu achètes des aliments déjà sucrés, et que tu en rajoutes dans ton café, ou tes yaourts. Le problème avec le sucre, c’est qu’il comporte un indice de satiété extrêmement faible. Il n’est donc pas rassasiant. De plus et comme tu le sais déjà, il est extrêmement savoureux. Ce qui nous donne un aliment consommé en excès. 

Et comme dit le dicton : “tout excès a coutume d’être mauvais.” 

Le réel poison n’est pas l’aliment, mais son dosage. Une surconsommation en eau peut être toxique, jusqu’à devenir mortelle. 

Attention, je ne dis pas que le sucre est l’un des meilleurs aliments. Bien au contraire. Son pouvoir sucrant est relativement faible et sa composition nutritionnelle n’est pas la plus intéressante. Mais le dosage est bien souvent le vice qui se cache derrière chaque aliment consommé de manière excessive. 

Prenons le cas du fructose. Ce sucre présent dans les fruits a été particulièrement diabolisé pour son taux d’absorption plutôt faible et les problèmes digestifs qu’il peut engendrer. Pourtant, on te suggère de consommer au moins 5 fruits et légumes par jour pour être en bonne santé. Là aussi, une nuance doit être apportée. Les problèmes liés à la consommation de fructose ne prennent pas en compte la composition d’un fruit. Un fruit est composé de fructose et de glucose. 

Or, le fructose peut devenir dangereux, s’il est absorbé de manière isolée. C’est le cas lorsque tu consommes un produit ultra-transformé, avec un ajout significatif de fructose pour apporter de la saveur. En dehors de ça, inutile de le diaboliser. Pour qu’ils deviennent dangereux, il faudrait que tu consommes des quantités astronomiques de fruits, sur plusieurs mois voire plusieurs années. 

Conclusion

Si tu avais des doutes concernant les glucides, te voilà rassuré : tu peux y aller les yeux fermés !

Assure-toi de maintenir un équilibre alimentaire en choisissant judicieusement les aliments en fonction de ton objectif. Et en régulant la quantité de chaque aliment par rapport à tes besoins nutritionnels et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes ! 😉

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La calorie négative : mythe ou réalité ? https://www.fitnesspark.fr/actualites/nutrition/la-calorie-negative-mythe-ou-realite/ Mon, 30 May 2022 06:00:15 +0000 https://www.fitnesspark.fr/?p=26038 Cet article La calorie négative : mythe ou réalité ? est apparu en premier sur Fitness Park.

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Parmi les régimes “détox” et autres joyeusetés qui te promettent monts et merveilles pour perdre du poids et être en bonne santé, une nouvelle théorie a tout doucement fait son apparition. De plus en plus mise en avant par certains “experts”, elle est considérée comme étant LA solution pour en finir avec les kilos superflus. Je veux bien entendu parler de la calorie négative. Certains aliments pourraient littéralement te faire perdre du poids, simplement en les consommant !

Alors, réalité ou théorie fumeuse ? Comment expliquer ce phénomène ? Quels sont les aliments à privilégier pour perdre du poids et être en meilleure santé ? C’est ce que nous allons voir dans cet article !

La calorie négative : qu’est-ce que c’est ? 

Avant toute chose, petit rappel : les calories sont la forme d’énergie distribuée au corps afin d’assurer son fonctionnement. Cette énergie est tout d’abord absorbée sous forme de nourriture, pour ensuite être transformée et utilisée en énergie chimique et cinétique.

En clair, le corps utilise la nourriture pour se mouvoir et remplir ses différentes fonctions. L’ensemble de ces calories proviennent de 3 familles que l’on appelle les macronutriments. Tu les connais sans doute déjà : protéines, glucides, lipides. La structure des lipides est plus complexe et dense que celle des 2 autres catégories. Ce qui en fait le macronutriment le plus calorique des 3 :

– 1 gramme de protéine = 4 calories
– 1 gramme de glucide = 4 calories
– 1 gramme de lipide = 9 calories

Ces micronutriments sont présents dans l’ensemble de ton alimentation. Ce sont eux qui te fournissent l’énergie dont tu as besoin pour être en bonne santé.  Afin de les assimiler et les utiliser, le corps va devoir lui-même consommer de l’énergie. C’est ce que l’on appelle la digestion. (nous en parlerons plus en détail dans la seconde partie)

Revenons-en au sujet principal. La calorie négative est l’idée selon laquelle, un aliment fournit moins d’énergie qu’il n’en demande pour être assimilé. Autrement dit, l’ingestion de cet aliment te fait perdre du poids, puisque son assimilation est beaucoup plus coûteuse.

Donc, en théorie, si tu favorises ce type d’aliment en grosse quantité, tu as toutes tes chances pour atteindre ton objectif de perte de poids. Imagine les résultats que tu pourrais obtenir, si tu combines des aliments à calories négatives et une activité sportive intense, comme la musculation ?

Présentée comme ça, la calorie négative semble être l’arme absolue pour perdre du gras et être en meilleure santé. Pourtant, “tout ce qui brille n’est pas or”. Et je vais te le démontrer dans cette seconde partie.

La vérité sur la calorie négative

Comme tu le sais maintenant, le corps absorbe et digère de la nourriture pour l’assimiler et l’utiliser sous forme d’énergie. L’ensemble de ce processus est plus ou moins énergivore, en fonction de la composition de l’aliment ingéré. Plus sa structure est complexe, plus le corps passe du temps et consomme de l’énergie à sa digestion.

Ça te rappelle quelque chose ? C’est exactement ce qui a été dit à propos des lipides. Leur composition est si dense que leur absorption demande beaucoup plus de temps et d’énergie. C’est la principale raison pour laquelle tu te sens “lourd” et “ballonné” lorsque tu abuses des délicieuses glaces à la crème.

Mais attends avant de te précipiter chez l’épicier le plus proche pour faire le plein de Ben & Jerry’s !! La digestion des lipides est effectivement très énergivore. Mais l’énergie apportée pour 1 gramme de lipides est également très importante. C’est un peu l’histoire du serpent qui se mord la queue. Je pense que tu as compris où je voulais en venir.

L’idée derrière laquelle une calorie peut devenir négative repose sur des hypothèses sans fondements. Il n’y a à ce jour aucune preuve sous forme d’étude qui montre une potentielle existence d’un aliment contenant des calories “nulles”. Tout simplement puisque l’énergie utilisée pour digérer un aliment ne dépassera jamais son total énergétique. On parle ici de seulement quelques pourcents. On est donc très loin de la théorie selon laquelle un aliment peut faire perdre du poids, seulement en le consommant. Désolé de jouer les trouble-fête !

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe tout de même des moyens simples et efficaces pour dépenser suffisamment d’énergie au repos. C’est ce qui te permettra d’avoir un métabolisme au sommet de sa forme ! Si tu mets en place l’ensemble de ces consignes, ton corps deviendra littéralement une machine à brûler des calories !

Dépenser un maximum d’énergie : augmenter son métabolisme

De nombreux articles font référence à cette notion de métabolisme et comment l’améliorer pour le rendre plus performant, sans vraiment donner de réelles explications. Qu’est-ce que le métabolisme, concrètement ? Est-ce un facteur physique et quantifiable ?

Le métabolisme regroupe l’ensemble des tissus et des fonctions du corps qui consomment de l’énergie. Comme on a pu le voir précédemment, nous avons la digestion. Mais aussi, les fonctions enzymatiques, hormonales, musculaires, cardiovasculaires… En clair, plus ton corps est actif, plus ton métabolisme sera “performant”. C’est ce qui explique pourquoi les personnes sédentaires, sans réelle activité physique et sans plan nutritionnel équilibré, se retrouvent avec un métabolisme au plus bas.

Il y a également le facteur génétique qui rentre en jeu. Certaines personnes ont naturellement un métabolisme rapide, ou du moins, qui s’adapte extrêmement vite. C’est ce pote que tout le monde a dans son entourage et qui peut manger tout et n’importe quoi sans prendre un gramme. À l’inverse, d’autres personnes ont un métabolisme qui s’adapte très lentement. Impossible de manger une pâtisserie sans prendre 1 kilo.

Quoi qu’il en soit, génétique ou pas, ton métabolisme peut être modifié et amélioré ! Voici les 3 règles d’or si tu souhaites faire passer chaque calorie ingérée comme une calorie négative !

1ère règle : Rester suffisamment actif – augmenter son NEAT

Connais-tu le NEAT ? En anglais, ça signifie Non-Exercise Activity Thermogenesis. C’est l’énergie que ton corps dépense sur l’ensemble de tes activités physiques journalières. (hors activités sportives).

Ce NEAT peut être extrêmement bas si tu as une profession très sédentaire, comme rester assis pendant plusieurs heures. Dans ce cas, il est encore plus intéressant de l’augmenter en favorisant des activités physiques annexes. Ça peut être tout et n’importe quoi. Mais pour te donner un ordre d’idée, voici ce que tu peux mettre en place au quotidien :

– Programmer une marche de 30 minutes par jour, quoiqu’il arrive
– Atteindre au moins 10 000 pas par jour
– Délaisser les transports en commun
– Favoriser les moyens de locomotion comme le vélo
– Prendre les escaliers et éviter les ascenseurs, ou les escalators
– Dans la mesure du possible, travailler debout (investir dans un bureau réglable pour alterner avec une position assise)

Si tu appliques l’ensemble de ces consignes, tu as déjà fait la moitié du travail !

2ème règle : Favoriser une activité physique sportive 

Si tu suis mon travail depuis quelques mois, voire quelques années, tu n’es pas sans savoir que le sport fait partie intégrante de mon quotidien. Et pas seulement par passion. Il m’aide également à maintenir une bonne condition physique.

Un sport comme la musculation favorise non seulement la dépense énergétique, mais également l’hypertrophie musculaire ! Et en développant ta masse musculaire, devine quoi ? Tu vas automatiquement brûler beaucoup plus de calories au repos. La raison est simple : le muscle est un tissu très énergivore. Plus tu en as, plus ton corps dépense de l’énergie pour le maintenir en fonction.

Donc, quand tu choisis ton activité sportive, tu dois avoir une vision à long terme. Quel sport pourrait t’aider à maintenir une dépense physique suffisante et ce, même au repos ? À côté de ça (et si tu pratiques la musculation), fais en sorte d’augmenter l’intensité de tes séances. Tu peux par exemple fonctionner en triset (3 exercices enchaînés sans temps de repos) et ajouter des exercices poly-articulaires et cardio. Comme les burpees, les thrusters, les box jumps, ou encore du battle rope.

3ème règle : Consommer des aliments entiers

Moins un aliment est transformé, plus il est bénéfique pour ta santé. Mais pas que ! Tu dépenses également plus d’énergie lors de la digestion. Puisque souvent, les aliments ultra-transformés sont d’une qualité très médiocre. L’assimilation est revue à la baisse, ce qui diminue l’énergie nécessaire à sa digestion. La règle d’or est donc d’optimiser à 100 % ton TEF.

Le TEF (Thermic Effect of Food) mesure l’effet thermique des aliments. Ou l’énergie que ton corps dépense via l’alimentation et l’assimilation des nutriments. Plus tu optimises ton alimentation en favorisant des aliments riches, bruts et entiers, plus ton TEF augmente.

Il est donc primordial que ton alimentation soit composée à 80 % d’aliments non transformés.

Et les calories négatives dans tout ça ?

Exemple d’aliments pauvres en calories :

Comme on a pu le voir dans la seconde partie, la calorie négative n’existe pas. Mais pour imager mes propos et te donner les clés pour réussir dans ton objectif de perte de gras, je vais te dresser une liste d’aliments bas en calories. Ces aliments ont la particularité d’être riches en eau et en fibres. Ce qui en fait un atout majeur pour limiter considérablement ton nombre de calories sur la journée, tout en mangeant à ta faim. Ou comment faire d’une pierre deux coups :

CONCLUSION

Tu connais maintenant la vérité qui se cache derrière ce mythe qui perdure depuis trop longtemps. Il n’existe pas d’aliment qui te fait perdre du poids, puisque l’énergie ne peut se volatiliser comme par magie. Comme l’a si bien précisé Antoine Lavoisier : “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.”

Mais, en combinant une alimentation riche et équilibrée, aux conseils présentés pour augmenter ton métabolisme, la calorie négative n’a qu’à bien se tenir !

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Comment gérer sa diète et sa vie sociale ? https://www.fitnesspark.fr/actualites/lifestyle/aspect-psychologique/comment-gerer-sa-diete-et-sa-vie-sociale/ Fri, 29 Apr 2022 09:32:30 +0000 https://www.fitnesspark.fr/?p=25854 Cet article Comment gérer sa diète et sa vie sociale ? est apparu en premier sur Fitness Park.

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L’été arrive à grands pas et avec lui toute une flopée d’articles sur le “Summer Body” qui t’expliquent “ comment transformer ta silhouette 3 mois avant l’été ”.

Heureusement, en 2022, on commence enfin à comprendre qu’il n’existe pas de “corps idéal” pour la plage et que l’atteinte de tes objectifs ne se joue pas uniquement d’avril à juin, mais bien tout au long de l’année !

Tu l’as compris, le but de cet article n’est pas de t’aider à te construire “un corps de rêve en 3 mois top chrono” mais plutôt donner quelques conseils à tous les sportifs qui redoutent la période estivale en raison des nombreuses sorties qui l’accompagnent.

1. Quelles sont les raisons qui te poussent à vouloir un “summer body” ?

Petit indice : les médias et l’arrivée des beaux jours y sont pour beaucoup.

En effet, l’été sous entend “une plus grande exposition aux regards de tous”. Pour les plus chanceux, c’est aussi une période propice aux départs en vacances avec la fameuse étape tant redoutée du choix du nouveau maillot de bain.

Enfin, c’est aussi une période où les journées sont plus longues et où on préfère parfois troquer nos séances de sport et nos gamelles de riz/poulet contre des sorties en terrasse.

Je tiens d’abord à te rassurer : il est important de savoir s’écouter, à condition bien évidemment de ne “pas abuser des bonnes choses”.

Tu dois aussi relativiser : si tu as travaillé dur toute l’année pour t’entretenir et être en forme, tu ne vas pas tout ruiner en quelques sorties entre amis ou en te reposant deux semaines à l’autre bout du monde. Tu le sais probablement, mais le repos fait aussi partie des conditions pour progresser en musculation, et un petit break de temps en temps peut te permettre de revenir plus motivé que jamais.

Attention, je ne suis pas en train de te dire de complètement arrêter de t’entraîner et de manger tout ce qui te tombe sous la dent pendant 2 mois, simplement, de la même manière qu’un seul repas équilibré sur 10 ne t’aidera pas à perdre du poids, ce n’est pas non plus un cheat meal par ci par là qui ruinera tous tes efforts de l’année.

Tout est une question d’équilibre : si tu as fais un repas trop copieux la veille, tu ne dois pas te dire que tout est perdu et tomber dans la spirale infernale du “j’ai cassé ma diète en mangeant ce biscuit, au point où j’en suis, je n’ai qu’à manger tout le reste du paquet”.

Je m’explique : tu as explosé le compteur mardi soir et mercredi midi ?

Réduis simplement ton apport calorique les jours suivants (sans t’affamer) et n’hésite pas à t’entraîner. Ne t’inquiète pas,dans cet article  je t’explique justement comment organiser ta diète pendant cette période, mais d’abord, zoom sur les entraînements sportifs à privilégier pendant cette période.

2. Préfère les séances de musculation aux séances de cardio interminables

Tu n’es sans savoir qu’un entraînement optimisé va de pair avec un plan nutritionnel correctement établi. Toutefois, si tu as fait quelques encarts, tout n’est pas perdu : une bonne séance de sport peut-être un bon moyen de compenser. Pour t’entrainer efficacement, tu peux retrouver nos différentes salles Fitness Park donc le club de 12 et de Paris 18 avec nos concept inédits. Favoriser l’un au détriment de l’autre et prétendre vouloir se transformer, ça serait comme partir en guerre, avec tout un arsenal, en short et en claquettes. 

A. S’entraîner en musculation : un atout de choix pour une grande dépense énergétique

Je ne t’apprends rien, la musculation reste l’un des meilleurs moyens pour t’aider à atteindre tes objectifs et réaliser une transformation digne des plus grandes stars hollywoodiennes. Mais comment faire en sorte de réaliser une perte de gras, tout en favorisant la prise de muscle ?

Tout d’abord, ce n’est pas en restant 1 heure sur un vélo elliptique que tu parviendras à atteindre tes objectifs ou éliminer ton repas copieux de la veille (et un mythe de plus qui s’effondre !). Plus sérieusement, le cardio “classique” induit une faible dépense énergétique, sans induire un stress suffisant pour développer de la masse musculaire. L’idéal serait donc une méthode qui permette de réaliser des séances courtes, intenses, avec une grosse dépense énergétique et un bon recrutement musculaire. Pour ce faire, nous allons utiliser l’une de mes techniques d’intensifications préférées : les trisets. Ils font partie de la famille des bisets, trisets, giant sets et supersets. Le principe est simple : enchaîner plusieurs exercices sans temps de repos. Plus précisément :

– Biset : 2 exercices

– Triset : 3 exercices

– Giant-set : 4 exercices ou plus

– Super-set : 2 exercices travaillant 2 groupes musculaires antagonistes

Pour que tu visualises le principe, imagines vouloir travailler l’ensemble du corps avec un giant-set. Tu peux par exemple enchaîner des tractions et du développé militaire pour le haut du corps. Et du goblet squat avec du leg curl pour le bas du corps, puis prendre ton temps de repos.

Pour les super-set, c’est le même principe que les bisets. À la différence que tu feras intervenir 2 groupes musculaires antagonistes. Donc, 2 muscles ayant des fonctions opposées. C’est le cas lorsque tu enchaînes du développé couché et du rowing buste penché, puisque tu réalises un mouvement de tirage et de poussée. Ou du curl aux haltères et des extensions triceps à la corde, puisque les biceps réalisent une flexion de coude, pendant que les triceps participent à son extension.

Puisque tu enchaînes plusieurs exercices sans temps de repos, tu vas gagner énormément de temps ! Au point de réduire de moitié certaines séances !

Avec une telle méthode, ta dépense énergétique va inévitablement passer à un niveau supérieur. Ton endurance musculaire est également mise à rude épreuve avec l’énorme accumulation fatigue engendrée. Ce type de format peut paraître très étrange au premier abord, puisqu’il te demande de revoir tes charges de travail. Mais c’est un mal pour un bien ! Puisqu’après quelques semaines, ton corps aura établi les adaptations nécessaires afin de reprendre tes anciennes charges, mais avec une accumulation de fatigue plus importante. Ou comment faire d’une pierre, deux coups, en améliorant ton endurance musculaire et tes performances. Le tout, en engendrant une dépense énergétique beaucoup plus importante. Que demander de plus ?

Mais quels sont les exercices à privilégier pour réaliser à la fois, un recrutement musculaire efficace et une dépense énergétique toujours plus grande ? Il va falloir que tu te concentres exclusivement sur des mouvements poly-articulaires. Ce sont des exercices qui font intervenir plusieurs articulations (et donc plusieurs muscles) à la fois. C’est le cas pour du squat, du soulevé de terre, ou du développé couché par exemple. C’est ce qui constitue ta base pour construire l’ensemble de tes séances. À cela s’ajoutent des exercices type “cardio/cross-training”, pour augmenter le rythme et l’intensité de tes entraînements. Tu peux ajouter des burpees, curl to press, squat sautés ou encore des mountain climber.

Voici un aperçu d’une séance qui pourra t’aider à brûler rapidement :

Je te conseille de réaliser un échauffement cardiovasculaire et articulaire avant chaque session. 10 minutes de tapis de course, des rotations articulaires et une montée en charge sur chaque exercice devraient amplement suffir. Je t’invite à intégrer ce type de séance à ton programme pour des résultats visibles d’ici quelques semaines ! Un entraînement comme celui-ci peut être réalisé 1 à 5 fois par semaine sans problème. Veille à respecter scrupuleusement les temps de repos indiqués.

B. Une nutrition sans faille à l’approche des sorties estivales : impossible ? 

Tu sais tout comme moi que l’approche de l’été est synonyme de baignades, barbecues et vacances bien méritées ! Mais comment ne pas replonger dans ce cercle vicieux des périodes de fêtes et de vacances ?

Afin de ne pas retomber dans ce quotidien infernal, tu dois tout d’abord organiser minutieusement tes semaines. Le mot d’ordre sera : planification ! Chaque jour doit être réglé comme une horloge. Et le meilleur moyen de s’organiser en nutrition, c’est de préparer tes plats à l’avance. Comment ? En utilisant le “batch cooking”. C’est une méthode qui consiste à cuisiner en grande quantité des aliments simples. Une fois cuits et préparés, il ne te reste plus qu’à les disposer dans plusieurs tupperwares pour créer des repas “express” et savoureux sur plusieurs jours. Plus d’excuses pour ne pas manger sain et équilibré !

Ça, c’était pour la semaine, mais qu’en est-il du week-end ? Il est vrai qu’avec les beaux jours qui reviennent, il est plus difficile de résister à un délicieux barbecue, ou à une bonne glace après une belle journée de baignade. Que faire ? Faut-il bannir ce type d’aliments jusqu’en juillet ? Je vais t’avouer quelque chose : un écart n’a jamais tué personne ! Il y a une énorme différence entre manger quelques grillades et dévorer l’ensemble du festin à toi tout seul ! La pierre angulaire d’une transformation physique réside dans l’équilibre entre envies et interdictions. Ou même, entre la satiété et le plaisir que tu éprouves en suivant un plan alimentaire précis. Tout n’est pas “frustration” ou “gourmandise”, comme tout n’est pas blanc ou noir. Et pour trouver cet équilibre, il y a une méthode simple à appliquer : manger à sa faim. Ça peut te paraître contradictoire, n’est-ce pas ? Afin de perdre du poids, je te conseille de manger à ta faim. Évidemment, il y a des conditions.

Imaginons que du lundi au vendredi, tu fasses un sans-faute au niveau de ta diète. Et en parallèle, tu prévois de partir un week-end dans le sud avec des amis. Comment être certain de ne pas ruiner tous tes efforts sur un coup de tête. Tu sais, cette fameuse voix qui te dit “Ça ne te fera pas de mal et au pire, tu compenseras la semaine prochaine”. La méthode est simple, et réside en 3 points :

– Calculer ses besoins caloriques en fonction de son objectif

– Optimiser sa diète en favorisant des aliments rassasiants

– Organiser son week-end pour ne pas faire exploser son total calorique

Tu peux facilement réaliser le premier point en suivant cet article : COMMENT CALCULER SES BESOINS CALORIQUES ;

Une fois que tu as calculé ton total calorique, il ne te reste plus qu’à lui induire un déficit. C’est-à-dire, un nombre de calories qui te permettra de perdre du poids, semaine après semaine. Je te conseille de commencer avec un déficit d’environ 10% de ton total de maintenance (le total calorique calculé au préalable). Donc si ma maintenance est à 2400 calories, je devrai retirer 240 calories. 2400 – 240 = 2160 calories. Une fois que tu as calculé ce total calorique qui te permet de perdre du poids, tu devras scrupuleusement le respecter chaque jour de la semaine. Mais comment faire durant ce week-end entre amis ? C’est là où la sélection des aliments joue un rôle important.

 *D’ailleurs, je te conseille de lire cet article qui peut être considéré comme une suite directe à celui-ci : J’AI TOUT LE TEMPS FAIM : COMMENT PASSER AU-DESSUS DE SA FAIM PSYCHOLOGIQUE

Enfin, pour t’aiguiller dans le 3ème et dernier point, voici 2 exemples de repas simples, mais très rassasiants, à favoriser lors de tes week-ends festifs, pour un total calorique intact :

Conclusion

Avec ces conseils, tu as toutes les cartes en mains pour aborder la période estivale en toute sérénité !

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Le régime hyperprotéiné : principes, avantages et inconvénients de ce régime de musculation https://www.fitnesspark.fr/actualites/nutrition/le-regime-hyperproteine-principes-avantages-et-inconvenients/ Tue, 06 Jul 2021 12:20:36 +0000 https://www.fitnesspark.fr/?p=23310 Cet article Le régime hyperprotéiné : principes, avantages et inconvénients de ce régime de musculation est apparu en premier sur Fitness Park.

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Avec toutes les informations dispensées à droite et à gauche concernant la nutrition, les gens ne savent plus où donner de la tête (et c’est peut-être ton cas). Beaucoup de personnes se définissent expertes en toutes choses, y compris en nutrition, sans vraiment savoir de quoi ils parlent.

Ils te conseillent de favoriser les glucides le matin et de les éviter le soir, ou même de restreindre la consommation en protéines car, selon eux, ce n’est pas très bon pour les reins.

Ils associent obligatoirement “musculation” et “régime hyperprotéiné », sans vraiment savoir ce que cela signifie. *

La question est : sais-tu réellement ce qu’est un régime hyperprotéiné ?

Penses-tu que ce genre de diète est indispensable pour progresser en musculation ? Je t’explique tout ça dans l’article du jour.

Le régime hyperprotéiné : les principes de base

1/ Qu’est ce qu’un régime hyperprotéiné ?

Si tu fais de la musculation, tu dois sûrement déjà savoir ce qu’est un régime hyperprotéiné.

Si, à l’inverse, ce sport t’est totalement inconnu, alors tu dois sans doute croire que c’est exactement le type d’alimentation qu’un “musculeux” suit assidûment à coup de shakers protéinés. Je casse tout de suite ce mythe… ça n’est pas exactement le cas !

Concrètement, un régime hyperprotéiné se base, comme son nom l’indique, sur une alimentation riche en protéines, principalement d’origine animale comme la viande, le poisson ou encore les œufs. En parallèle, un apport en légumes est conseillé. En revanche, il restreint voire exclut toutes sources de légumineuses, féculents et fruits. Au moins, ça n’est pas très difficile à retenir, des protéines et des légumes !

Il faut savoir qu’il existe différents régimes hyperprotéinés qui respectent plus ou moins les conditions citées plus haut. Le régime Dukan en est le parfait exemple. Il est constitué de 3 phases, se résumant à consommer uniquement des sources de protéines. On réintroduit ensuite progressivement le reste en petites quantités au fil des phases. Il existe également le régime paléo (que j’ai présenté dans un article ultérieur) qui lui, autorise les légumes, fruits, graines et huiles non raffinées, en plus des sources de protéines animales.

Dans cet article, on se concentrera uniquement sur le régime hyperprotéiné originel.

Le but premier d’un tel régime serait la perte de poids sans fonte musculaire. L’hypothèse serait la suivante : puisque les glucides sont drastiquement réduits, le corps utiliserait plus facilement les réserves de graisse comme substrat énergétique. Cela aurait pour conséquence de perdre plus de poids. La consommation massive en protéines préserverait la masse musculaire.

Dans le même temps, elle engendrerait aussi une plus grande perte de poids, puisque son assimilation par le corps serait plus coûteuse en énergie que pour les glucides et les lipides.

Les protéines auraient un autre avantage notable : celui d’être plus rassasiant que les 2 autres macronutriments. Enfin, ce régime hyperprotéiné ferait perdre quelques kilos supplémentaires via son effet diurétique.

Ça paraît être le régime du siècle pour un sportif n’est-ce pas ? Une perte de poids sans fonte musculaire, avec une dépense énergétique plus importante et tout de même une bonne quantité de légumes pour se donner bonne conscience, c’est génial ! Sauf que ce n’est pas la réalité et je vais t’expliquer pourquoi dans le prochain point !

2/ Ce qu’il faut savoir (danger, effet rassasiant, hydratation … )

Puisque j’ai commencé cet article en cassant le mythe du fameux régime hyperprotéiné réservé aux “musculeux”, je vais continuer à en démonter ici ! C’est parti !

Déjà, l’hypothèse de réduire les glucides pour “puiser dans les réserves de graisses” ne tient pas debout. Peut-être que, sur le moment, ton corps privilégiera effectivement la graisse comme substrat. Sauf qu’à la fin de la journée ou même de la semaine, ce qui déterminera si tu perds ou non du poids sera le bilan énergétique.

“Le bilan…quoi ? ”

J’ai déjà fait un article à ce sujet s’intitulant “Comment calculer ses besoins caloriques”, mais pour le résumé en une formule simple :

BILAN ENERGETIQUE = APPORTS ENERGETIQUES DEPENSES ENERGETIQUES 

Cette énergie est mesurée en nombre de calories ou kilocalories. Il n’y a donc pas d’effet magique :

Si tu es en déficit calorique en consommant uniquement des protéines, tu perdras du poids. Si, à l’inverse, tu es en surplus calorique avec cette même consommation, tu prendras du poids (malgré l’hypothèse présentée plus haut).

“Les protéines sont plus rassasiantes que le reste”

Effectivement, tu pourrais faire partie des personnes qui sont plus rassasiées avec des protéines, mais ça reste très rare. La raison est simple : le type de macronutriment n’est pratiquement pas lié au niveau de satiété, seul l’aliment en lui-même l’est.

Les 2 seuls facteurs qui déterminent si un aliment sera ou non rassasiant sont :

– Le niveau de satiété que procure cet aliment

– Son volume alimentaire par rapport à sa densité calorique

Des pommes de terre seront infiniment plus rassasiantes que des œufs, pourtant ce sont des féculents. Les lipides et même certaines fibres venant de différentes sources de glucides permettent d’être rassasié plus longtemps, en ralentissant la digestion.

C’est déjà très mal parti pour le régime hyperprotéiné, mais voyons comment il s’en sort par la suite.

La promesse de perdre plus de poids de par l’effet diurétique peut être vrai puisque? si tu consommes plus de protéines, il y aura potentiellement une plus grande création d’urée (un des composés de l’urine).

Mais tu es d’accord avec moi que l’objectif d’une perte de poids n’est pas une perte hydrique, mais bien de masse grasse ?

Cela rejoint l’aspect de restriction glucidique. Les glucides consommés sont ensuite convertis en glucose pour être transportés dans le sang, puis stockés sous forme de glycogène (dans les tissus musculaires et hépatiques). En réduisant les glucides de ton alimentation, tu perdras facilement 1L d’eau en quelques jours, puisqu’un glucose retient 4g d’eau pour être stocké en glycogène (en tant que sportif, tu as environ 500g de glycogène dans l’ensemble de ton corps !). Pour résumer, tu seras content de perdre tes 2-3 kg en quelques jours, jusqu’à t’apercevoir que ça n’est que de l’eau !

Sur le long terme, une telle restriction glucidique pourrait te causer d’énormes carences en vitamines ou même en fibres, au point d’engendrer des troubles digestifs. La restriction lipidique quant à elle, pourrait occasionner une baisse hormonale générale et accroître les risques d’hypertension et de maladies cardiovasculaires.

Le problème majeur c’est qu’avec toutes ces carences, ton corps s’affaiblit et dépense de moins en moins d’énergie au repos, ce qui va à l’encontre d’une perte de poids. Sans parler de l’impact négatif que cela aura sur ta santé globale.

Avantages et inconvénients de cette méthode pour la musculation

AVANTAGES INCONVENIENTS

– Perte de poids rapide

– Plus facile à mettre en place puisque le choix des aliments est restreint

– Préserve ta masse musculaire

– Peut-être plus rassasiant pour certaines personnes

– Gros risque de développer des carences sur le moyen / long terme

– Baisse hormonale via la faible consommation de lipides

– Peut avoir un impact catastrophique si tu as des problèmes rénaux (ex : insuffisance rénale)

– La perte de poids est souvent éphémère, si tu réintroduis des lipides et glucides par la suite (dans le cas où tu ne calculerais pas tes besoins énergétiques)

– Il n’y a pas d’avantage supplémentaire à consommer des protéines au-delà de tes besoins personnels

– Ce type de régime peut devenir un frein pour ta vie sociale

Avantages : 

– Perte de poids rapides

– Plus facile à mettre en place puisque le choix des aliments est restreint

– Préserve ta masse musculaire

– Peut être plus rassasiant pour certaines personnes

Inconvénients : 

– Gros risque de développer des carences sur le moyen / long terme

– Baisse hormonale via la faible consommation de lipides

– Peut avoir un impact catastrophique si tu as des problèmes rénaux (ex : insuffisance rénale)

– La perte de poids est souvent éphémère, si tu réintroduis par la suite des lipides et glucides (dans le cas où tu ne calculerais pas tes besoins énergétiques)

– Il n’y a pas d’avantage supplémentaire à consommer des protéines au-delà de tes besoins personnels

– Ce type de régime peut devenir un frein pour ta vie sociale

Comment mettre en place le régime hyperprotéiné ?

Comme tu peux le constater, le régime hyperprotéiné type n’est pas dépourvu d’inconvénients, c’est le moins que l’on puisse dire… C’est pour cela que je vais te présenter les choses à mettre en place afin qu’il devienne le plus bénéfique pour toi. Le but ici sera de reprendre les grandes lignes du régime hyperprotidique et d’inclure certaines variables pour que ses inconvénients se transforment en avantages.

– Tu peux tout d’abord respecter le principe de base, à savoir privilégier les protéines animales et/ou végétales. Bien évidemment, si tu as une intolérance, quelle qu’elle soit, comme par exemple envers le lactose, modère ou supprime les produits laitiers.

– Si les sources de protéines sont plus rassasiantes pour toi, tu peux aller légèrement au-delà de tes besoins protidiques. En revanche, je te le déconseille fortement si tu as des problèmes rénaux. Une chose importante à savoir et qui est souvent négligée par les personnes qui prônent ce type de régime : boire beaucoup d’eau, si tu as tendance à ne pas prêter attention à ton apport hydrique.

– Autant de protéines ne servent à rien si elles ne sont pas correctement assimilées et synthétisées par le corps. C’est comme si tu voulais faire fonctionner une voiture avec le plein d’essence, mais sans huile. Tu dois donc dans un premier temps garder un apport lipidique suffisant pour éviter toutes baisses hormonales.

– La synthèse des protéines au sein d’un muscle se fait principalement grâce à des interactions entre différentes hormones. Si tu permets au corps d’avoir un taux hormonal suffisant, tu lui permettras également de mieux récupérer, avec une utilisation plus efficace des protéines ingérées. Je te conseille donc de varier constamment tes sources lipidiques pour avoir un certain équilibre.

– Une autre chose à faire sera de respecter tes besoins en fibres, en consommant suffisamment de féculents et de légumes qui en contiennent. Tu amélioreras ainsi l’assimilation des nutriments via une meilleure santé de ton transit intestinal.

– Enfin, dernier conseil, mange suffisamment de fruits avec là aussi beaucoup de diversité et évite au maximum les produits transformés pour être en meilleure santé !

Exemple d’un petit-déjeuner protéiné

PANCAKES PROTEINES

1) Dans un saladier, mélange 50g de son d’avoine, 30g de whey à la vanille, 1 jaune d’œuf, 70/100 ml de lait (végétal/animal), 1 banane écrasée et 1 pincée de sel

2) Monte le blanc d’œuf en neige puis incorpore-le au mélange

3) Faire cuire les pancakes à feu moyen

PANCAKES PROTEINES : 

1) Dans un saladier, mélange 50g de son d’avoine, 30g de whey à la vanille, 1 jaune d’œuf, 70/100 ml de lait (végétal/animal), 1 banane écrasée et 1 pincée de sel

2) Monte le blanc d’œuf en neige puis incorpore-le au mélange

3) Faire cuire les pancakes à feu moyen

SMOOTHIE AUX FRUITS ROUGES ET NOIX DE COCO

1) Mixer 200g de fruits rouges congelés

2) Ajoute ensuite le lait (animal/végétal) en repassant un coup au mixeur jusqu’à obtenir la texture souhaité (selon tes préférences)

3) Enfin, dépose par-dessus des copeaux de noix de coco

SMOOTHIE PROTEINE AUX FRUITS ROUGES ET NOIX DE COCO :

1) Mixer 200g de fruits rouges congelés

2) Ajoute ensuite le lait (animal/végétal) en repassant un coup au mixeur jusqu’à obtenir la texture souhaité (selon tes préférences)

3) Enfin, dépose par-dessus des copeaux de noix de coco

Faut-il faire un régime hyperprotéiné ?

Comme tu as pu le comprendre durant cet article, le régime hyperprotéiné sous sa forme originelle comporte d’énormes lacunes. Restreindre un des 3 macronutriments peut devenir un problème dans un plan nutritionnel, mais en restreindre 2 n’a clairement aucun sens.

Je te conseille donc de prendre ce régime hyperprotéiné avec des pincettes concernant les restrictions qu’il demande et de l’adapter selon tes besoins personnels pour une alimentation plus équilibrée.

Grâce à cet article, tu sais maintenant quels paramètres modifier dans ton alimentation pour ne pas tomber dans le piège de la restriction. Bon courage ;)

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5 avantages à manger bio https://www.fitnesspark.fr/actualites/nutrition/healthy/5-avantages-a-manger-bio/ Thu, 27 May 2021 21:00:22 +0000 https://www.fitnesspark.fr/?p=22965 Cet article 5 avantages à manger bio est apparu en premier sur Fitness Park.

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Je pense que comme moi, la priorité durant tes premières années en musculation était de te tuer à l’entraînement sans vraiment prêter attention à ton alimentation. Personnellement, je pensais réellement que la majeure partie du travail se faisait en salle et que l’alimentation n’était que secondaire… grosse erreur !

Certes un entraînement de qualité est primordial, mais il ne peut être bénéfique s’il est associé à un plan alimentaire équilibré. 

L’émergence du bio depuis quelques années a clairement popularisée l’alimentation “santé et responsable” auprès des sportifs et non-sportifs, au point de devenir à la mode en étant souvent associée à la notion “d’aliment sain”.

Tu t’es sûrement demandé si manger bio était réellement bénéfique, ou simplement une supercherie supplémentaire ?

Je vais tout t’expliquer dans cet article pour que tu comprennes ce que “biologique” signifie vraiment et te donner les 5 avantages à manger bio.

1/ Qu’est-ce que le « bio » ?*

Il se définit sous forme de Label pour tout aliment cultivé ou provenant d’un élevage respectant les conditions suivantes :

– Ne pas utiliser d’engrais, de pesticides ou de fongicides

– Ne pas utiliser de désherbants chimiques

– Ne pas avoir recours aux OGM (Organisme Génétiquement Modifié)

– Privilégier les matières organiques recyclées et biodégradables 

– Assurer une diversité du type de culture pour maximiser la richesse des sols

En élevage : 

– Éviter l’utilisation de médicaments comme les antibiotiques  

– Nourrir les animaux avec de la nourriture cultivée sur place ou elle-même biologique  

– Respecter les règles concernant le bien-être animal

En parallèle, un contrôle au moins une fois par an sera mis en place pour s’assurer du respect des conditions auprès du producteur et conserver son label bio.

Donc tu l’auras compris, le bio ça se mérite ! La réglementation française est plus sévère que celles de beaucoup d’autres pays, c’est pour cela que vérifier son origine à l’achat est primordial.

Maintenant que tu sais ce que cela englobe, je vais te donner les 5 avantages à favoriser une alimentation biologique. 

* Je te présente ici la réglementation française concernant l’agriculture et l’élevage biologique. Elle peut différer selon le pays..

2/ Quels sont les avantages à manger bio ?

1- Meilleur pour la santé 

Tout d’abord, il faut savoir que l’exposition aux pesticides ou fongicides engendre un très gros risque de développer un cancer, ou une maladie dégénérative… Et cela, autant pour toi que pour l’agriculteur. 

Je pense que tu seras d’accord avec moi, il n’y a rien de plus frustrant que de consommer des aliments qui nous font plus de mal que de bien.

Enlever cette problématique de l’équation ajoute un énorme bénéfice pour ta santé, mais aussi pour la longévité de ton organisme dans sa globalité.

Pour faire simple, un aliment sera plus qualitatif si moins de produits chimiques sont utilisés. Tu auras donc plus de vitamines et de micronutriments naturellement disponibles. 

C’est aussi le cas pour les viandes qui n’ont pas subi de transformation, ou celles venant d’un élevage dispensé d’antibiotiques.

C’est plutôt pas mal comme avantage pour la santé, n’est-ce pas ? Et bien ce n’est pas terminé !

Ta digestion peut également être impactée. Si tu es “à risque” concernant certaines intolérances ou maladies digestives, tes symptômes en seront grandement améliorés puisque la cause sera diminuée.

Résultat : Moins de ballonnements et de maux de ventre au quotidien !

2- Meilleures performances

Ce n’est pas une surprise pour toi, mais une alimentation riche et équilibrée est nécessaire pour performer dans n’importe quel sport. 

Tu ne peux pas espérer progresser en musculation si ton plan alimentaire n’est pas à 100% optimisé, au même titre que ta planification d’entraînement. L’un n’ira jamais sans l’autre.

Pour rejoindre la notion de micronutrition abordée brièvement dans le 1er point, tous les nutriments naturellement disponibles dans ces aliments (malheureusement peu présents dans les cultures non-bio) favoriseront automatiquement l’amélioration de tes performances.

Un plan alimentaire structuré, et composé d’aliments bio, t’apportera l’énergie nécessaire pour ton entraînement et optimisera également ton processus de récupération. Et là ça devient intéressant ! 

Qui dit meilleure récupération dit aussi meilleures performances, c’est ainsi qu’un cercle vertueux se créera entre ces 2 notions.

Les différences de performances constatées seront encore plus flagrantes si tu étais habitué à une alimentation 100% transformée et non-bio.

L’origine des aliments que tu consommes est tout aussi importante que l’équilibre alimentaire et le bio se base complètement sur cet aspect.

La réglementation française biologique permet d’avoir une meilleure traçabilité de ton produit, de connaître plus facilement son origine et ses conditions de culture (ou d’élevage pour la viande).

3- Plus grand respect de l’environnement

La richesse des sols est le principal déterminant d’un aliment de qualité.

Si les sols s’appauvrissent, le produit cultivé en fera de même et c’est malheureusement ce qu’il se passe quand un agriculteur ne diversifie pas suffisamment ses variétés de cultures. Le bilan final est encore plus catastrophique si des produits chimiques sont utilisés pour accroître le rendement.

En mettant en place des règles strictes via l’interdiction d’utiliser des pesticides ou en demandant la diversité des cultures, l’agriculture biologique favorise la fertilité des sols en les protégeant de l’acidité, de la pollution ou de l’érosion, sans produit chimique.

Les pesticides et engrais affectent aussi énormément les organismes qui évoluent dans cet environnement « pollué » comme les abeilles, les bourdons, les libellules…

Mais aussi des organismes plus hauts dans la chaîne alimentaire, comme les oiseaux, dû à l’empoisonnement environnemental, mais aussi via la réduction drastique de leur principale ressource alimentaire disponible (les insectes notamment).

En clair, les produits chimiques sont très mauvais, surtout quand il est question d’environnement et de biodiversité !

4- Peut favoriser les échanges directs avec les producteurs

La politique du bio encourage les échanges directs, ce qui est un avantage certain pour connaître plus facilement les conditions d’élevages ou de cultures utilisées par le producteur. Mais cela les aide aussi dans leur commerce et leur rentabilité. Car il faut savoir que quand un producteur passe par un intermédiaire, il aura certes l’avantage de l’exposition en masse de ses produits, mais en revanche ses bénéfices en seront impactés, puisqu’il devra revoir son prix de vente à la baisse pour que le distributeur ait une marge suffisamment importantes.

Et tu sais ce qui est bien avec les échanges direct ? Le côté humain qui s’en dégage ! 

C’est quand même plus sympa d’échanger avec une personne passionnée par son métier plutôt qu’une caisse automatique non ? :)

5- Favorise l’emploi

Comme dit précédemment, le but du bio est de retirer toutes formes de pesticides qui, certes, peuvent accroître le rendement de façon exponentielle, mais augmentent aussi le risque de maladies graves pour le producteur comme pour le consommateur.

Ils dégradent également la qualité du produit cultivé, des sols et de l’air.

Donc si moins de produits chimiques sont utilisés pour réaliser une grosse production, il sera nécessaire d’embaucher plus de personnes pour garder l’ancien rendement ou au moins s’en rapprocher. (Cela aura comme conséquence d’augmenter les coûts de production, c’est en partie pour cela que les produits biologiques sont plus chers que le reste des aliments).

Le temps supplémentaire consacré au bien-être animal qu’exige la réglementation du bio en France est aussi une source importante d’emplois.

3/ Bio oui, mais local !

Il existe différentes formes de productions :

– Locales OU importées

– En suivant les saisons et le climat OU sous serre chauffée

Pour respecter les règles de protection de la biodiversité ainsi que de l’environnement mises en place par l’agriculture biologique, et pour ta santé personnelle, je te conseille de favoriser les circuits courts en achetant directement chez le producteur. Voici une très bonne raison de se lever tôt le dimanche matin pour aller au marché :).

Vérifie également la traçabilité et évite les produits cultivés sous serre chauffée.

Si malgré tout, tu dois absolument acheter tes aliments en grandes surfaces, vérifie leur provenance mais aussi leur origine pour éviter les produits importés et/ou cultivés sous serre chauffée.

4/ Mon avis

Au final, un aliment bio n’est pas forcément synonyme d’aliment « sain », puisqu’il n’y a pas de forme universelle d’appellation biologique. 

Surtout que celle-ci peut être totalement différente selon le pays et ses réglementations. 

Également, ça n’est pas parce qu’un aliment transformé possède le label qu’il est forcément « sain », ça reste un aliment transformé donc un aliment à éviter.

Malgré l’effet de mode qu’il y a autour, ça reste quand même une très bonne option pour améliorer la qualité de ton alimentation.

Je te conseille donc d’acheter bio si tu respectes un tant soit peu les échanges locaux et si la traçabilité du produit est suffisamment claire.

Le bio n’a maintenant plus de secret pour toi, tu peux facilement faire ton choix, car tu sauras à quoi t’attendre la prochaine fois ! 

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Le régime Paléo https://www.fitnesspark.fr/actualites/nutrition/le-regime-paleo/ Fri, 30 Apr 2021 09:36:04 +0000 https://www.fitnesspark.fr/?p=22821 Cet article Le régime Paléo est apparu en premier sur Fitness Park.

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Avec toutes les informations disponibles sur la nutrition aujourd’hui, tu as peut-être du mal à faire les choix les plus judicieux concernant les aliments que tu pourrais consommer pour atteindre tes objectifs. Et au-delà de l’aspect sportif, tu as sûrement envie d’améliorer ton bien être et ta santé en général. Mais tu ne sais pas comment t’y prendre. Pour répondre à ces problématiques, beaucoup de “régimes” spécifiques ont fait leur apparition ces quelques dernières dizaines d’années.

Au fil des tendances, certains spécialistes recommandent des régimes pauvre en glucides, pauvre en lipides, hyperprotéinés, pauvre en sel… De quoi se perdre dans cette masse d’information.

Certains de ces régimes peuvent effectivement être intéressants, d’autres au contraire représentent plus une perte de temps. Parmi les plus “cohérents”, le régime Paléo a beaucoup gagné en popularité ces dernières années, grâce notamment à la communauté pratiquant le cross-training qui observe largement les recommandations de ce régime.

Mais ce mode de fonctionnement est-il vraiment intéressant ? C’est ce que je vais t’expliquer aujourd’hui.

Qu’est-ce que le régime Paléo ?

Ce régime alimentaire s’inspire de nos ancêtres les chasseurs-cueilleurs du Paléolithique (d’où son nom), la spécificité de celui-ci étant de favoriser l’alimentation saine et respectueuse de tes besoins nutritionnels. Aussi, le but d’une telle alimentation est de réduire la consommation d’aliments transformés par les modes de fabrication contemporains, réduisant le risque de développer des problèmes de santé.

Il est composé de viandes/poissons, œufs, fruits, légumes…

Il y a une règle simple que tu dois appliquer lorsque tu cherches quels aliments sont autorisés dans un régime Paléo : si cet aliment existait il y a 15 000 ans, c’est qu’il est autorisé ! Jusqu’à preuve du contraire, à cette époque, on ne trouvait pas de pain, de pâtes, de fromage, de sucre raffiné… Sont donc exclus tous les produits transformés, produits laitiers et ceux issus de l’agriculture céréalière. Donc contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas uniquement composé de sources de protéines, même s’il peut être qualifié de régime hyperprotéiné.

En quoi serait-il bénéfique pour la santé ?

Il pourrait être intéressant et bénéfique pour notre santé si l’on suit l’hypothèse que notre alimentation traditionnelle est devenue, après toutes ces années, beaucoup moins qualitative, voire nocive selon certains !

Conséquences ? L’augmentation du risque de développer des pathologies graves telles que l’obésité,  les maladies cardiovasculaires, le diabète…

Cette théorie a principalement été avancée via des recherches réalisées sur l’état de santé des chasseurs-cueilleurs du Paléolithique. Et à cette époque évidemment, ce genre de pathologies n’existaient même pas.

Ces conclusions découlent aussi des observations de l’état de santé des populations des pays développés. Pays où l’obésité, les diabètes, l’hypertension font rage avec des conséquences absolument dramatiques.

Également, puisque les produits laitiers et céréaliers sont exclus, le régime Paléo permettrait d’éviter toute intolérance au lactose ou au gluten. Ces derniers pouvant être problématiques pour un certain nombre de personnes. Il n’est donc pas rare que les problèmes digestifs ou même ceux liés à l’acnée disparaissent en suivant un régime Paléo.

Et enfin, selon son “créateur”, ce régime permettrait aux personnes en surpoids d’atteindre leur “poids de forme” plus facilement.

Quels sont les aliments à privilégier et ceux à bannir ?

Aliments à privilégier :

  • Différentes sources de protéines principalement d’origine animale : viandes, poissons, œufs, fruits de mer… (tout ce qui du temps du paléolithique, provenait de la chasse, la pêche ou de la cueillette)
  • Des fruits de tout type : les baies, fruits du verger, fruits exotiques et agrumes ou encore les fruits oléagineux.
  • Légumes : légumes verts, bulbes, à tiges…
  • Les graines oléagineuses et les noix.
  • Toutes les huiles non-végétales et non raffinées.
  • Différentes sources de protéines principalement d’origine animale : 

Viandes : poulet, dinde, agneau, bœuf, porc, lapin, veau, cerf, biche, lièvre, bison, caille, oie, canard, chèvre, faisan, mouton, sanglier… 

Poissons : truite, carpe, sandre, sardine, anchois, colin, maquereau, cabillaud, saumon, anguille, raie, bar, brochet, dorade, sole, flétan, merlan… 

Œufs : de poule, d’oie, de caille, de canard… 

Crustacés / Coquillages : calamar, homard, langouste, langoustine, crevette, crabe, encornet, moule, huitre, palourde, bulot, coque, bigorneau… 

  • Des fruits de tout type : 

Banane, abricot, pêche, poire, pomme, orange, clémentine, mandarine, pamplemousse, citron, raisin, cassis, figue, fraise, framboise, mûre, myrtille, groseille, grenade, fruit de la passion, papaye, mangue, ananas, kiwi, litchi, melon, pastèque, noix de coco… 

  • Légumes : 

Chou (vert, rouge, blanc), chou chinois, chou de bruxelles, chou rave, chou-fleur, brocoli, bette, betterave, asperge, salsifis, carotte, céleri, algue, courges, fenouil, épinard, laitue, roquette, mâche, tomate, navet, radis, olive, patate douce, poireau, poivrons, radis, rhubarbe, oignon, ail, échalotte… 

  • Les graines oléagineuses et les noix : 

Graines : tournesol, lin, chia, sésame, courge, pavot…

Noix : pécan, cajou, macadamia, brésil… 

Autres : pistache, amande, châtaigne, noisette…  

  • Toutes les huiles non-végétales et non raffinées : 

Huile de colza, de noisette, de noix, d’olive, d’avocat, de chanvre, de lin, de coco… 

  • Autres : 

Les aliments sucrants : miel, sirop d’érable, sucre de coco, sucre de palme, stevia…

Les champignons 

Les épices 

Source de protéines  Fruits/Légumes   Oléagineux/Noix   Huiles Autres 

Viandes 

Poulet

Dinde

Agneau

Bœuf

Porc

Lapin

Veau

Cerf

Biche

Lièvre

Bison

Caille

Oie

Canard

Chèvre

Faisan

Mouton

Sanglier

Fruits

Banane

Abricot

Pêche

Poire

Pomme

Orange

Clémentine

Mandarine

Pamplemousse

Citron

Raisin

Cassis

Cerise

Figue

Fraise

Framboise

Mûre

Myrtille

Groseille

Grenade

Fruit de la passion

Papaye

Mangue

Ananas

Kiwi

Litchi

Melon

Pastèque

Noix de Coco

Graines

Tournesol

Lin

Chia

Sésame

Courge

Pavot

Huile de colza

Huile de noisette

Huile de noix

Huile d’olive

Huile d’avocat

Huile de chanvre

Huile de lin

Huile de coco

Les sucrants

Miel

Sirop d’érable

Sucre de coco

Sucre de palme

Stévia

Poissons 

Truite

Carpe

Sandre

Sardine

Anchois

Colin

Maquereau

Cabillaud

Saumon

Anguille

Raie

Bar

Brochet

Dorade

Sole

Flétan

Merlan

Noix

Pecan

Cajou

Macadamia

Brésil

Les champignons

Œufs 

Œufs de poule

Œufs d’oie

Œufs de canard

Œufs de caille

Légumes

Chou (vert, blanc, rouge)

Chou chinois

Chou de Bruxelles

Chou rave

Chou-fleur

Brocoli

Bette

Betterave

Asperge

Salsifis

Carottes

Algues

Céleri

Citrouille

Potimarron

Courge

Potiron

Artichaut

Aubergine

Concombre

Courgette

Fenouil

Épinard

Laitue

Roquette

Mâche

Tomate

Topinambour

Navet

Radis

Olive

Patate douce

Poireau

Poivron

Radis

Rhubarbe

Oignon

Ail

Échalote

Autres

Pistaches

Amandes

Châtaignes

Noisettes

Les épices

Crustacés / Coquillages 

Calamar

Homard

Langouste

Langoustines

Crabe

Crevettes

Encornet

Moules

Huîtres

Palourdes

Bulots

Coques

Bigorneaux

 

Aliments à bannir :

  • Tous les produits transformés et le sucre raffiné
  • Les céréales et légumineuses
  • Les produits laitiers en tout genre
  • Les huiles raffinés et végétales
  • Tous les produits transformés et le sucre raffiné :

Produits transformés, sucre raffinés, alcools, fruits séchés etc.

  • Les céréales et légumineuses :

Céréales : avoine, riz, seigle, maïs, sarrasin, amarante, pomme de terre, semoule, boulgour, quinoa… 

Légumineuses : lentilles, soja, cacahuètes, petits pois, pois cassés, arachides, haricots (verts, rouges…) … 

  • Les produits laitiers en tout genre : 

Lait / Fromage / Yaourt : chèvre, brebis, coco, soja, avoine, fromage à pâte dure, fromage à pâte molle, fromage frais, produits à base de lait fermenté… 

Autres : beurre, crème, lait en poudre, crème glacée… 

  • Les huiles raffinés et végétales : 

Huile de palme, de soja, de tournesol, de maïs, de pépins de raisins, d’arachide, margarine… 

Céréales/Légumineuses Produits laitiers Huiles  Autres

Céréales

Avoine

Riz

Seigle

Maïs

Sarrasin

Amarante

Pommes de terre

Semoule

Boulgour

Quinoa

Laits/Fromages/Yaourts

Chèvre

Brebis

Coco

Soja

Avoine

Fromages à pâte dure

Fromages à pâte molle

Fromages frais

Produits à base de lait fermenté

Huile de palme

Huile de soja

Huile de tournesol

Huile de maïs

Huile de pépins de raisins

Huile d’arachide

Margarines

Les produits transformés

Les alcools

Les sucres raffinés

Les fruits séchés

Légumineuses

Lentilles

Soja

Cacahuètes

Petit pois

Pois cassés

Arachides

Haricots (rouges, verts…)

Autres

Beurre

Crème

Laits en poudre

Crèmes glacées

Quels sont les avantages et inconvénients ?

Les avantages :

1) La suppression des produits industriels garantit inévitablement une amélioration des marqueurs de santé. Les produits transformés sont, on le sait, une des causes principales de certaines pathologies citées précédemment et  majoritaires dans beaucoup de pays. Si tu avais l’habitude de consommer des produits ultra transformés, préfère un mode d’alimentation Paléo, plus respectueux des aliments et de ton organisme.

Résultat : Un meilleur apport en vitamines et micronutriments, une digestion plus efficace, une meilleure récupération et enfin plus d’énergie au quotidien de façon globale.

2) Cela rejoint le point précédent, mais puisque les produits laitiers ainsi que les produits céréaliers, qui peuvent être à risque pour une partie de la population, sont également exclus, il y aura potentiellement moins de risques d’intolérances alimentaires et par extension une meilleure digestion.

3) Puisque ce régime se base sur une alimentation saine sans produits transformés, cela encourage à acheter chez les “petits” commerçants ce qui est très intéressant pour plusieurs raisons :

– Les produits sont frais et leur origine est beaucoup plus transparente

– Ils sont en général de meilleure qualité

– Cela favorise les échanges directs entre l’acheteur et le producteur

– Acheter chez les petits commerçants les aides dans leur activité

Les inconvénients :

1) Tenir un régime de ce genre peut être difficile si tu dois consommer un nombre important de calories. Dans ce cas, tu serais contraint d’incorporer de grosses quantités de viandes, de fruits et de légumes . pas hyper pratique au quotidien. La suppression des céréales et des produits laitiers rend la tâche un peu plus contraignante, surtout si tes options alimentaires sont réduites à cause de ton emploi du temps par exemple.

2) Dans le contexte d’une grosse consommation de fruits, l’apport en fructose peut s’avérer problématique. Ce dernier n’a pas de limitation d’absorption et s’assimile donc très facilement. Sa présence abondante dans le foie demandera un travail supplémentaire pour le transformer en glucose puis le redistribuer dans le sang. Ou pire, ce processus peut mener à un stockage sous forme de tissus adipeux. Sur le long terme et dans certains cas extrêmes,  cela pourrait causer une NASH ou un diabète de type 2.

3) Autre inconvénient notable, l’apport en acide gras risque d’être complètement déséquilibré puisque tu es susceptible de manger plus de viande grasse pour avoir suffisamment de protéines et de calories en général, si c’est son objectif. Cela peut à terme engendrer à son tour des problèmes de type cardiovasculaires si tu ne sais pas correctement gérer ton régime alimentaire pour rééquilibrer les acides gras.

4) La qualité des aliments peut très vite devenir problématique si l’on suit ce régime tout en continuant à acheter dans les grandes surfaces. Durant la période du paléolithique, il n’y avait aucuns inconvénients à consommer de grosses quantités de viande puisque les animaux étaient sauvages et la plupart se nourrissaient uniquement de ce dont ils avaient besoin comme de l’herbe ou d’autres animaux. Résultats ? Une viande bien plus qualitative.

L’élevage contemporain fait que ces animaux sont de plus en plus nourris aux céréales et d’autres aliments moins qualitatifs et onéreux dans le but d’être le plus productif possible. Ce qui provoque une dégradation de la qualité de ces produits.

C’est aussi le cas pour tout autre aliment acheté en grande surface ; Les fruits par exemple sont importés en grande quantité de certains pays lointains, ce qui nécessite aux producteurs de les traiter avec énormément de produits chimiques (conservateurs et autres) pour qu’ils soient suffisamment résistants durant le transport et les conditionnements potentiels. Sans parler des insecticides qui sont utilisés durant la production pour accroître le rendement.

Donc si tu retires les aliments transformés de ton alimentation (ce qui aura déjà une grosse incidence sur ta santé et ton bien être) mais qu’en même temps tu continues à acheter tous tes  aliments en grande surface, il restera tout de même une partie de ton alimentation qui sera largement moins qualitative que celle du paléolithique.

Exemple d’un repas respectant les principes du régime Paléo :

  • Omelette oignons, poivrons, champignons : 

Faire revenir dans une poêle les oignons, poivrons et champignons avec une petite quantité d’huile.

Verser par-dessus 3 ou 4 œufs (bio) et ajouter les herbes de son choix.

  • Patate douce dorée au miel :

Dans un saladier, préparer la “marinade” huile d’olive + miel.

Adapter les quantités en fonction de son apport calorique.

Couper une patate douce en petits dés et les mélanger avec la marinade.

Disposer ensuite les dés sur une plaque de cuisson et passer le tout au four pendant 40 minutes à 220°.

  • Salade de fruits : 

En fonction de la saison et des préférences de consommation, préparer un mélange de quatre ou cinq fruits différents.

Mon petit conseil : ajouter un petit filet de jus de citron pressé sur la salade de fruits, c’est délicieux !

Comment optimiser son régime Paléo ?

1) Dans un premier temps, il faudra bien évidemment respecter les grands principes de cette diète : bannir les produits transformés, les produits laitiers et céréaliers, les huiles végétales raffinées…

2) Pour faire tes courses, tu peux privilégier les marchés ou les petits commerçants locaux plutôt que les grandes surfaces contraintes d’importer la plupart de leur marchandise. Manger local est probablement l’un des meilleurs conseils que je puisse te donner, non seulement pour ta propre santé, mais aussi celle de la planète.

3) Par la suite, prête attention aux types de cuisson que tu utiliseras.

Je te conseille :

– Cuisson vapeur ou à l’étouffée

– Cuisson à l’eau

– Cuisson au wok (“basse” température)

– Cuisson à la poêle (à feu doux)

– Cuisson au four (éviter de faire griller les aliments)

Je te déconseille :

– Le barbecue ou grill

– La friture

4) Comme tout type de régime que tu pourrais suivre, veille à diversifier un maximum les aliments que tu consommes. Avec cette variété, tu es assuré de garder un bon équilibre vis à vis de ton apport en acide gras, en fibres ou même en fructose. Tu éviteras également la surconsommation de certains micronutriments.

Mon avis :

Le régime paléo est très intéressant pour éviter les produits ultra transformés qui peuvent être néfastes pour la santé s’ils sont consommés en grande quantité, surtout si tu n’as aucune activité physique sportive régulière en parallèle. Ce mode de fonctionnement encourage donc directement la consommation d’aliments riches en nutriments.

De plus, le respect des cuissons douces diminue les potentiels effets néfastes d’une cuisson à haute températures sur certains aliments (en particulier les sources de protéines ou de lipides).

Par ailleurs, si tu es “à risque” concernant la consommation de gluten ou de lactose, c’est quelque chose dont tu n’auras plus à te soucier.

En revanche, totalement bannir les produits céréaliers (qui sont énormément présents dans notre quotidien) te demandera de consommer de grosses quantités de fruits pour avoir un apport suffisant en glucides et en calories, ce qui pourrait avoir une incidence négative comme expliqué précédemment.

Je te conseillerais donc de prendre ce régime comme base alimentaire en respectant les grandes lignes et être plus “flexible” sur certains aspects pour qu’il soit plus adapté à notre mode de vie contemporain :

– Bannir les aliments transformés

– Bannir certains produits laitiers et céréaliers SI la personne souffre d’une intolérance

– Limiter les huiles végétales et raffinées

– Respecter au maximum les cuissons douces

– Limiter ses achats en grandes surfaces

– Varier son alimentation

Voilà, tu as toutes les cartes en mains pour bien comprendre comment fonctionne ce type de régime. À toi de faire les choix qui te paraissent les plus cohérents en fonction de ton mode de vie. Bon courage !

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Alimentation vegan : comment passer un Noël vegan ? https://www.fitnesspark.fr/actualites/nutrition/healthy/alimentation-vegan-comment-passer-un-noel-vegan/ Tue, 18 Dec 2018 11:44:01 +0000 https://www.fitnesspark.fr/?p=15911 Cet article Alimentation vegan : comment passer un Noël vegan ? est apparu en premier sur Fitness Park.

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À l’approche des fêtes, foie gras, petits fours et autres dindes sont difficilement remplaçables. Difficile pour certain de s’adapter aux régimes alimentaires de tout un chacun. Pourtant, il est tout à fait possible de conserver une alimentation vegan à Noël, à travers de bons petits plats qui plairont à tout le monde. Avec 5 % de Français vegan ou végétarien, le marché de l’alimentation vegan prend de l’ampleur et doit donc aussi répondre à leurs attentes en période de fêtes. Voici donc quelques astuces, de l’entrée au dessert, afin de pouvoir concilier veganisme et Noël.

Un apéritif vegan original

Il est possible de rester dans les traditions ! Eh oui, revisiter ses blinis, son tarama, et son foie gras vegan, c’est désormais possible. Grâce à de grands chefs, qui ont élaboré des recettes inédites et inventives, qui vous permettront de littéralement bluffer vos invités, tout en ravissant toutes les papilles.

Place ensuite aux stars incontestées du réveillon : les canapés. Vous pouvez être certain d’avoir des bouchées originales et délicieuses, vegan, en réalisant vous-même vos pains de Noël. Sachez qu’il existe des ateliers avec des professionnels de la boulangerie naturelle, qui pourront vous enseigner le b.a-ba, pour réaliser le meilleur des pains afin de réussir votre repas de Noël.

Des entrées sans foie gras

Il peut s’avérer compliqué de manger du foie gras tout en ayant la conscience tranquille, alors que l’on sait comment c’est fait. Il suffira de visionner des vidéos qui montrent ce qu’est réellement le gavage des canards ou des oies pour en être guéri à vie. Mais rassurez-vous, les amateurs de foie gras pourront s’essayer au faux-foie gras, une sorte de foie gras végétal fait à base de tofu (une pâte réalisée à partir de lait de soja caillé).

Pour une entrée gourmande et festive, vous pouvez trouver sur internet des recettes aussi étonnantes qu’appétissantes : une tartelette de poires aux noix agrémentées de champignons, par exemple, qui pourra aussi faire un excellent dessert vegan (sans œufs ni beurre !). La garniture et la pâte sont faites à partir de genmai miso, qui est un miso de riz complet. Puisque le miso est une pâte fermentée principalement constituée de grains de riz, de soja, de sel marin et d’eau, avec une texture semblable à celle d’un beurre de noix, vous pourrez manger l’esprit tranquille.

Autres fruits de mer : les algues

Les animaux marins représentent une grande majorité de la totalité des animaux tués et destinés à la consommation alimentaire humaine. Tous les ans, pas loin de 1000 milliards de poissons sont tués, alors que 60 milliards d’animaux terrestres sont tués (Joyeux Noël Vegan, Marie Laforet, Ed. La Plage).

Afin d’éviter la consommation de poisson, il sera tout à fait possible de remplacer le saumon par un gravlax de carottes et un tarama vegan. Vous pourrez également vous contenter d’une alternative au caviar : il faudra se mettre à la cuisine moléculaire afin de confectionner, avec une seringue, des petites billes et, grâce aux algues, vous obtiendrez un agréable goût d’iode. Ce simili-caviar végétal est à consommer frais sur des blinis, accompagnés d’une crème fraîche végétale.

Il est possible de s’amuser de la même manière avec beaucoup d’autres classiques marins présents sur la table de Noël : les pains de poisson se transformeront alors en terrine nordique aux algues, au citron et à l’aneth. Les canapés de saumon deviendront un tofu twisté accompagné d’une marinade. Enfin, les noix de Saint-Jacques à la poêle deviendront des shiitakés aromatisés avec un concentré d’algue nori, etc…

Le seitan, une volaille végétale

Les grandes stars des repas festifs vegan restent tout de même les rôtis de seitan. En effet, le seitan est une imitation de viande assez étonnante, dont la texture ressemble à celle du blanc de poulet. Le seitan peut s’acheter tout prêt, ou peut se confectionner maison, en utilisant du gluten de blé. Il peut alors être assaisonné et avoir une forme festive : en forme de médaillons, en paupiettes… ou enfermé dans une pâte feuilletée vegan, en remplaçant le beurre par de la margarine végétale. On peut ensuite farcir le seitan à son goût : aux champignons, aux pruneaux, aux châtaignes.

Il est donc possible, par exemple, d’en faire des paupiettes avec une farce aux airelles et aux noisettes. Et sur internet, vous pourrez trouver des recettes de rôti forestier entièrement réalisés à base de noix, de sarrasin et de châtaignes, avec ses légumes rôtis. Servi en tranches et nappé d’une sauce aux myrtilles et aux champignons, le régal est assuré.

L’aquafaba, une révolution pour des desserts vegan festifs

Des pâtisseries sans beurre ni crème ? Le problème a été réglé il y a déjà quelques années grâce aux crèmes, aux laits et aux huiles végétales. Mais le dernier challenge pour les vegan réside dans les œufs, ou plutôt le blanc d’œuf, ingrédient que l’on pense encore indispensable à la réalisation de macarons, meringues ou mousses. La solution a heureusement été apportée par Joël Roessel en décembre 2014.

Il a en effet eu l’idée de battre le jus des flageolets en boîte de la même manière qu’un blanc d’œuf, pour en faire une mousse, car la texture du jus lui avait semblé similaire. L’idée intéresse fortement un ingénieur américain qui s’en empare et, en 2015, réussit à confectionner des meringues vegan en montant du jus de pois chiche au fouet. C’est ainsi que l’« aquafaba » — qui est la contraction des mots aqua et faba (pour haricots) en latin — est née. Pour Noël, pavlovas, vacherins ou encore bûche de noël vegan sont désormais possibles.

Et les boissons ?

Comment combiner repas vegan et boissons festives ? Les palais les plus fins s’attendront à des accords vins et mets parfaits… Mais comment se débrouiller quand on commence dans la cuisine vegan et qu’on a peu l’habitude d’associer des vins à des goûts spécifiques ?

Pensez aux vins vegans ! En effet, des résidus d’origine animale s’infiltrent quelquefois dans les vins dits classiques : nombreux sont les viticulteurs et vignerons qui fabriquent une sorte de « colle » dans le but de « clarifier » le vin, c’est-à-dire éliminer les résidus et les particules qui sont restés en suspension. Cet intrant est souvent réalisé avec du blanc d’œuf, de la colle de poisson, ou encore de caséine, une protéine retrouvée dans le lait. Heureusement, grâce à internet, vous pourrez sans mal trouver des sites excessivement complets qui sauront vous orienter vers des vins bio et naturels, sans intrant, et vous expliquer avec quels plats les accorder !

Concilier une alimentation vegan et fêtes de fin d’année n’est donc pas mission impossible. C’est même l’occasion d’essayer de nouvelles recettes et de sortir des sentiers battus !

L’Equipe Fitness Park

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